Une marche pour mettre à bout de souffle la mucoviscidose

Je pensais que l'orage serai de la partie cette nuit, vu la chaleur d'hier, mais rien ne troubla mon sommeil.

Je décide tout de même de me lever tôt pour arriver de bonne heure au gîte suivant et ainsi éviter la chaleur écrasante de la journée.

Je commence à longer la route, puis le Camino me conduit sur un boulevard au milieu des vignes. Le paysage est paisible et bucolique.

Seule ombre au tableau : l'absence de soleil et le ciel qui se fait de plus en plus menaçant...

Après les vignes, la route...

Je longe une nationale bordée de montagnes. J'approche tout doucement du dernier col redouté des pèlerins : la montée vers O Cebreiro. Un dénivelé positif de plus de 600 mètres à boucler en un peu moins de 10 kilomètres... Mais pour l'heure, pas la peine d'y penser. A chaque jour suffit sa peine.

Je crains l'orage et me hâte pour arriver au gîte dans les temps que je m'étais fixés.